La STTTB dans son versant neurologique est une entité encore méconnue, le traitement et notamment le rôle de la chirurgie dans le traitement est encore en question. Le but de cette étude à long terme est d’étudier sur du long terme l’avenir de patients présentant un diagnostique de STTTB neurologique avec une incapacité de travail.
Méthode:
Des patients avec un diagnostique de STTTB neurologique et une incapacité de travailler temporaire ayant consulté un groupe de médecins indépendants entre 1990-1998 forment le groupe.
Aucun des patients ne furent traités par notre groupe.
Le questionnaire fut réalisé par téléphone afin de déterminer leur niveau de symptôme et la progression.
Résultats:
Soixante dix neuf patients furent réévalués sur une durée moyenne de 4.2 ans (entre 2 et 7.5 ans) après une évaluation initiale.
Quinze patients (19%) furent opérés pour une ablation de la première côte, tandis que 64 (81%) ne furent pas opérés.
Les patients ayant été opérés ont eu un arrêt de travail plus long que les patients ayant suivi le traitement conservatif (27.6 ± 6.0 mois vs 14.9 ± 2.6 mois, P< .04). Le retour au travail fut possible pour 9 patients opérés (60%) et pour 50 patients non opérés(78%) (P= non significatif [NS]).
Parmi les patients opérés la douleur résiduelle fut évaluée à sévère pour 7%, moyenne 47%, modérée pour 40%, et asymptomatique pour 7%.
La distribution ne fut pas très différente pour les patients non opérés (11%, 55%, 30%, 5% P= NS).
A la question sur les changements des symptômes, les patients opérés présentent 7% de résolution complète, 27% d’amélioration importante, 40% d’amélioration minimes, 13% pas d’amélioration et 13% d’aggravation.
La distribution du groupe conservatif ne fut pas très différente (2%, 30%, 22%, 31%,16%;
P= NS).
Conclusion:
La plus part des patients présentant une STTTB neurologique de cette étude non randomisée purent retourner au travail et présentent une amélioration des symptômes sur le long terme. La résection de la première côte n’ a pas été d’un apport significativement positif. sur le plan fonctionnel (J Vasc Surg 2001;33:312-9.)