De la nécrose et la régénérescence in vivo du muscle squelettique

De la nécrose et la régénérescence in vivo du muscle squelettique chez l’adulte sain.

Cette étude présente l’intérêt d’évaluer la nécrose et la régénération in vivo du muscle squelettique chez l’adulte sain, alors que les études antérieures sont principalement basées sur le modèle animal et l’étude in vitro de la myogénèse a permis de déterminer les propriétés intrinsèques et les mécaniques cellulaires du processus. Ainsi, il s’agit de la toute première étude du genre pratiquée in vivo sur 5 sujets adultes sains.

Déjà les études antérieures avaient permis de mettre en évidence que, bien que les différents types de lésions musculaires donnent lieu à des processus de cicatrisation différents, ceux-ci partagent un certain nombre d’étapes communes. Dans un premier temps, les macrophages éliminent les tissus altérés, puis, dans un deuxième temps, des myoblastes fusionnent pour former des myotubes, à l’origine de la cicatrisation musculaire.

Est ainsi indispensable, aux fins de régénération, suite à la nécrose préalable, la préservation de la membrane basale des fibres musculaires, qui semble alors constituer une sorte de canevas à la myogénèse.

Les auteurs ont effectué des prélèvements du vaste latéral, avant le protocole de blessure, puis 2, 7 et 30 jours après. Ces prélèvements sont analysés et comparés. Les résultats montrent que les tissus nécrotiques sont remplacés dans la même structure basale qui est préservée jusqu’à son remplacement, ce qui témoigne de l’importance de la matrice extra-cellulaire dans la régénération musculaire.

Cette étude montre également que le travail excentrique stimulé par électrothérapie induit une nécrose complète des fibres. Les macrophages, qui phagocytent le tissu nécrosé le long de la fibre, joue ainsi un rôle important dans la myogénèse.