L’accès direct, la profession y est très favorable ! Ce n’est d’ailleurs en rien une demande récente : cela fait des années que les instances de la profession réclament l’accès direct..
- Nous avons déjà parcouru la moitié du chemin. Et de ce que j’ai pu voir des amendements déposés, le Sénat ne souhaite pas revenir dessus. On voit bien qu’il y a un certain pragmatisme des élus, qui sont confrontés aux demandes de leurs concitoyens sur l’accès aux soins.
- Au Royaume-Uni par exemple, il y a un travail fait avec le NHS : tout ce qui est musculo-squelettique est renvoyé en première intention chez le kinésithérapeute pour soulager le médecin. La quasi-totalité des pays européens ont l’accès direct, comme la Pologne, l’Italie, etc. Mais pas que : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, aussi.
- L’idée, avec l’accès direct, c’est notamment de permettre une simplification pour les affections de longue durée (ALD), soit un tiers de nos actes. Il faut bien avoir à l’esprit qu’une personne atteinte de sclérose en plaques, par exemple, ne va pas guérir du jour au lendemain, et qu’elle aura toujours besoin de kinésithérapie. La prescription n’est, de fait, qu’un bon à remboursement
Positionnement
La réforme des études initiée en 2015 a permis de s’orienter vers l’accès direct et la prise en charge en première intention.
Les formations complémentaires en thérapie manuelle, en accès direct, en rachialgie sont déjà en place depuis de nombreuses années pour compléter la formation et accroitre les compétences des professionnels qui le souhaitent.
L’accès direct est un moyen de lutter contre les déserts médicaux et favoriser l’accès aux soins. C’est aussi un moyen de renforcer les collaborations entre médecins et kinésithérapeutes dans le seul but d’apporter la meilleure réponse aux patients.
Article original
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